Un marketing émotionnel et personnalisé génère 34 % d'actions en plus chez les médecins
Bruxelles - Le 24 février 2020
Pour rester en bonne santé, il faut faire de l'exercice, manger sainement, dormir suffisamment... Nous le savons tous. Mais le faisons-nous ?
Pas toujours. C'est la raison pour laquelle Wunderman Thompson Health publie chaque année une étude sur un phénomène qu'elle appelle « Health Inertia » : le fait que, bien que nous sachions quelles décisions nous devons prendre pour adopter un mode de vie sain, nous ne le faisons pas. Cette année, l'étude s'intéresse au même schéma, mais chez les médecins. Car eux non plus ne font pas toujours les meilleurs choix pour leurs patients. Wunderman Thompson a voulu savoir pourquoi les médecins ne suivent pas systématiquement les recommandations concernant la réalisation d'une densitométrie osseuse chez les patients présentant un risque d'ostéoporose. Et comment les professionnels du marketing peuvent encourager les médecins à agir. Étonnamment, l'étude révèle que les médecins réagissent différemment selon le type de communication.
34 % de médecins en plus réagissent à une communication émotionnelle et personnelle
Lorsque les prestataires de soins se sont vu soumettre des messages rationnels et génériques lors de l'enquête, 56 % d'entre eux ont affirmé qu'ils y donneraient suite. Ce n'est pas si mal, pensez-vous ? Mais quand ils ont vu des messages émotionnels et personnalisés, ce chiffre est passé à 75 %. Soit une hausse de 34 %.
Les médecins sont aussi des êtres humains
Des hypothèses perdurant depuis des décennies sur ce qui influence les décisions des médecins sont réfutées par cette étude. Car bien que la communication rationnelle soit la norme dans ce secteur, il apparaît à présent que les médecins réagissent plus favorablement aux messages émotionnels et personnels. La science enrobée dans une enveloppe « humaine » s'avère donc beaucoup plus convaincante.
« Dans notre communication avec les professionnels de la santé, nous avons tendance à nous adresser uniquement à leur côté rationnel en oubliant que ce sont souvent des émotions qui les motivent et les poussent à l'action. Comme nous tous », explique Yves Fransen, directeur médical de Wunderman Thompson Health Brussels.
Les faits rationnels ne suffisent pas
Il est dès lors important d'identifier les motivations des prestataires de soins ainsi que les émotions qui interviennent. En se basant uniquement sur les faits scientifiques rationnels, on ne fait que la moitié du chemin. Car comme le dit le neurologue Donald Cane : « La raison conduit à des conclusions tandis que l'émotion mène à l'action. »
Lisez le rapport Health Inertia complet pour en savoir plus sur cette étude et pour découvrir comment communiquer de manière plus convaincante avec les professionnels de la santé.